Le troisième volet de l'opération, de 2010 à 2013, visant toujours à une amélioration maîtrisée des volumes de production et au renforcement de l'organisation collective des producteurs, consiste à étudier l'introduction du tracteur et à en assurer la mise en place tout en consolidant les acquis des phases précédentes. Il s'agit :
Les actions menées en 2009 et 2010 ont concerné l'animation pour l'organisation des éleveurs (fonctionnement des GUMA, suivi des remboursements des motofaucheuses aux CUMA, mise en place d'un réseau pour la production de plants fourragers) et le suivi des opérations de fauchage (préparation des parcelles, entretien du matériel, gestion des stocks de pièces de rechange), la formation (formation mécanique, formation de chauffeurs) et la communication à l'occasion des 30 ans de l'AVEM.
Ces actions seront poursuivies en 2011 et complétées par des actions nouvelles :
L'animation
Essentielle en France comme au Sénégal pour programmer les actions, organiser les interventions des éleveurs et assurer le suivi et l'évaluation de l'opération, l'animation reste la clé de voûte du jumelage : elle repose sur les vétérinaires de l'AVEM et de l'AGROPROV secondés ponctuellement par des intervenants spécialisés (chercheurs, mécaniciens, financiers, étudiants). L'expérience acquise par les éleveurs de l'AVEM en 30 années de fonctionnement a montré l'importance irremplaçable d'une animation de qualité pour assurer la transmission des savoirs et des savoir-faire, animation sans laquelle les meilleurs projets restent sans lendemain.
Bilans de campagne
Une mission composée de trois représentants de l'AVEM (éleveurs et vétérinaire), se rend chaque printemps à Kaolack pour établir le bilan de la campagne précédente et préparer les actions prévues. Le bilan, réalisé avec les éleveurs et le vétérinaire animateur de l'AGROPROV, Malick Ndiaye, porte principalement sur quatre points :
Organisation des éleveurs
Il s'agit de renforcer l'organisation collective des éleveurs sénégalais à travers les actions menées:
Suivi de la fauche
Pour que l'opération de fauche se déroule dans de bonnes conditions, il est indispensable de vérifier au préalable un certain nombre de points :
Relation CUMA/GUMA
Elle porte sur les points suivants :
Les formations
Formation mécanique et formation des chauffeurs
Il s'agit de finaliser la formation des huit chauffeurs et des quatre mécaniciens pour qu'ils deviennent autonomes dans l'entretien des motofaucheuses. C'est l'objet de la mission composée d'éleveurs et d'un mécanicien qui part à Kaolack avant le démarrage de la campagne de fauche, afin de vérifier l'état du parc de motofaucheuses, de réparer avec les chauffeurs et de prévoir les adaptations techniques nécessaires.
La formation mécanique comprend une partie théorique (moteur essence, moteur diesel, lamier, entretien journalier, sécurité d'utilisation) et une partie pratique (dépannage, réglages, règles de sécurité). Cf. programme détaillé joint.
Formation plants fourragers
Une douzaine d'éleveurs sénégalais sont formés à la culture de l'andropogon gayanus produit dans la pépinière de Gossas, avec l'appui de l'ENSA de Thiès : préparation du sol, plantation, suivi de culture, fauchage et séchage, mesure de la qualité du foin.
Utilisation du tracteur
Une étude sur l'utilisation du tracteur, réalisée par un étudiant en master à l'Institut des Régions Chaudes de Montpellier précise les attentes des éleveurs sénégalais et vérifier l'adaptabilité de la zone à l'introduction du tracteur, définir les enjeux et identifier les contraintes foncières. Le stagiaire est encadré par l'équipe des vétérinaires et l'étude est pilotée par un comité composé d'éleveurs et de chercheurs d'instituts français et sénégalais.
Cette étude réalisée au printemps 2012 servira de guide à l'opération : identification des verrous techniques à dépasser, définition du pack matériel nécessaire, étude de la fiabilité et de l'accès au matériel et aux pièces de rechange, conditions d'utilisation, analyse d'impact sur les conditions socio-économiques locales, actions complémentaires à mener en termes de formations (mécanique, dynamique de groupe, comptabilité, accès au financement bancaire) et d'amélioration de la production fourragère (semences et plants).
Visite d'expériences
Après échange avec la Fédération régionale des CUMA d'Aquitaine, qui a réalisé une opération similaire au Bénin (programme de mécanisation partagée, à l'initiative de la FDCUMA Dordogne), le jumelage a retenu le principe d'une visite au Bénin d'une délégation de paysans sénégalais et français pour tirer de l'expérience béninoise les enseignements utiles à l'opération prévue dans le bassin de Kaolack. Deux représentants des GUMA de Diokoule, Kathiote, Ndienné, Guinguinéo et Gossas, accompagnés de 10 représentants des CUMA françaises et des animateurs de l'AVEM, se rendront au Nord-Bénin en 2012 pour étudier concrètement le programme de mécanisation partagée.
Aider les agriculteurs à s'équiper de matériels simples et adaptés à leur contexte
L'organisation mise en place pour l'opération motofaucheuses permet d'envisager aujourd'hui, moyennant un renforcement et quelques précautions, l'introduction du tracteur sur la zone d'intervention. L'expérience acquise en 8 ans d'utilisation des motofaucheuses, que ce soit pour la préparation des parcelles, l'utilisation et l'entretien du matériel (planning, révisions régulières, réparations), le fonctionnement en groupe (bureau de GUMA qui fonctionnent, réunions régulières, assemblées générales), le financement (collecte des annuités, approche des questions d'amortissement, partenariat avec les banques pour l'épargne et le crédit), constitue un atout appréciable pour la gestion en GUMA du tracteur.
L'expérience acquise au cours des 10 années de jumelage montre que pour valoriser cet atout, un certain nombre de précautions doivent être prises :
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Prix de vente : 19 €
A commander par mail (voir contact bas de page)RECOUVRIR les brebis (bâche, etc... vis à vis des vautours) après avoir pris des photos des bêtes tuées ou blessées ainsi que les morsures.
POUR L'AVEYRON, APPELER :
1) la gendarmerie de la Cavalerie : le référent loup, M. Perrier 05 65 62 70 01
2) Les gardes de l'ONCFS :
M. Auger 06 27 02 58 41
M. Caylus 06 27 02 58 93
M. Cazabonne 06 27 02 58 95
M. Minici 06 27 02 58 94
M. Penguet 06 43 21 67 51
M. Tourniet 06 25 03 21 20
3) Le TAM-TAM info attaque instantanée :
Frédéric Goujon (éleveur) 06 75 06 83 05
4) Un autre éleveur(se) pour ne pas être isolé(e) dans les démarches de constat.
Le constat initial conditionne toute la suite. Bien lire soi-même les questions et les réponses inscrites
POUR LA LOZERE, APPELER :
L'ONCFS : 04 66 65 16 16
POUR L'HERAULT, APPELER :
Le garde de l'ONCFS :
M. Arnaud 06 83 61 16 45